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The Scale Of Clusters

The Scale Of Clusters

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אימות אנושי

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Les choses les plus belles sont d’habitude les plus simples et celles en deux dimensions sont plus faciles à comprendre que celles en trois dimensions et il n’existe rien de tel qu’un cube blanc pour isoler une œuvre d’art, pour mieux la regarder, mais ce n’est pas si simple, parce qu’il existe des images qui bougent et parfois même des images qui ne sont pas des images mais davantage des constructions, des expériences, des images dans lesquelles on peut pratiquement pénétrer.

Dans l’exposition d’Alexis Bellavance, au-delà du simple cadre posé au mur se déploie une machine, une technologie rudimentaire et inutile, d’une quiétude vrombissante, alimentée par une fan, qui tient autant du sac de chips que de la gomme baloune – n’y voyez rien de réducteur –, c’est en fait une paroi de mylar, qui sert habituellement de couverture de survie et dont la fonction est désormais strictement esthétique, poétique, l’appareillage rappelle certaines œuvres de James Turrell, le Leviathan d’Anish Kapoor, le mylar mince et léger, en mouvement constant, presque insaisissable, se dévoile parfait dans son froissement imparfait.
Aux côtés du cadre accroché au mur et de la fan, il y a une porte fermée et quand on ouvre cette porte, c’est le Big Bang, l’Univers et la Voie lactée, la noirceur et la lumière et tout le tralala qu’on leur connait s’embrayent en mouvement, un trou noir calme, le mylar – qu’on nomme en anglais space blanket comme il a été développé par la NASA – s’enchante, valse et se transforme, crépite et chante, c’est très beau, l’envers du décors, la machine de Bellavance en est une qui nous dévoile son fonctionnement simple et incroyable, aux miroitements et froissements versatiles uniques et jamais répétés, comme ceux d’un feuillu en bourrasque – du périple spatial, on revient à la nature la plus élémentaire.
Auteur : Marc-Antoine K. Phaneuf
Vidéo: Alexandre de Bellefeuille
The most beautiful things are usually the simplest and two-dimensional things are easier to grasp than three-dimensional ones and there’s nothing like a white cube for isolating a work of art, to better look upon it, but it isn’t as simple as that, there are images that move and sometimes even images that aren’t images but are more like constructions, or experiences, images that one can practically enter.
Deployed in Alexis Bellavance’s installation, apart from the frame hung on the wall, is a machine, a rudimentary and useless technology, generating a quiet, fan-induced hum and as like to potato chip bags as it is to bubble gum—no reductive thinking intended—it is in fact mylar sheeting, normally used as emergency covering, its function here entirely aesthetic, poetic, the machinery recalling some of James Turrell’s work, or Anish Kapoor’s Leviathan, mylar, thin and light, in constant motion, nearly ungraspable, unveiling itself perfectly in its imperfect rustle.
Next to the frame on the wall and the fan is a closed door and when one opens this door, the Big Bang, the Universe, and the Milky Way, the darkness and the light and the whole shebang that comes with it, set in motion, a quiet black hole, as the mylar—also called “space blanket,” in its NASA-inspired manifestation—becomes enchanted, waltzes, changes, crackles and sings, it is very beautiful, the flip side of the coin, Bellavance’s is a machine that reveals its own simple and incredible operation, its shimmering, quicksilver, ever-changing, and never-repeated rustle, like leaves in a gust of wind—taking us from space travel back to elementary nature.
In the white cube, the painting becomes magnificent, wonderful, and yet so simple, but we haven’t a clue when seeing it from here, it is only a press release; to see the beauty of the machine, its obverse and reverse, one has to step up, look, open the door, experience, become enchanted.
Author: Marc-Antoine K. Phaneuf
Video: Alexandre de Bellefeuille

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